Neutralité climatique

FAQ

Teilansicht vollbesetzter Hörsaal mit seitlicher Treppe

L’Université de Berne s’est fixé pour objectif de devenir une institution climatiquement neutre dans tous les domaines sur lesquels elle exerce une influence directe.

Initialement, elle s’était fixé l’objectif d’atteindre la neutralité climatique en 2025. L’objectif ambitieux de la neutralité climatique à l’horizon 2025 a été rendu obsolète par des développements politiques et sociétaux, ainsi que par les connaissances scientifiques acquises grâce aux projets de compensation. L’année 2025 peut toutefois être considérée comme un jalon important de l’élaboration d’une feuille de route complète de la neutralité climatique. Dans le cadre d'une phase de développement, une feuille de route commune à l'ensemble de l'université doit être élaborée d'ici 2026.

Une institution est climatiquement neutre lorsqu’elle réduit autant que possible ses émissions de gaz à effet de serre et compense ses émissions de gaz à effet de serre non évitables restantes ailleurs.

À strictement parler, le GIEC définit la notion de neutralité climatique comme la compensation de tous les effets sur le climat avec à la clé aucun impact sur le climat. De manière générale, la notion de neutralité climatique est souvent assimilée à celle de neutralité carbone ou de zéro émission nette, ce qui signifie que les émissions de gaz à effet de serre sont compensées, c’est-à-dire gagnées ailleurs en fonction de leur efficacité climatique. Dans le contexte des objectifs de l’Université de Berne, il s’agit de réduire autant que possible les émissions de gaz à effet de serre de l’institution et de compenser les émissions de gaz à effet de serre non évitables restantes. Les critères d’émission utilisés pour établir les bilans des gaz à effet de serre et l’équivalent CO2 calculé tiennent compte autant que possible des impacts variés sur le climat.

L’Université de Berne compte parmi les institutions de recherche les plus reconnues au monde dans la recherche sur le changement climatique. Par ailleurs, dans sa Stratégie 2030, elle s’engage à tenir compte des exigences d’un développement durable dans ses secteurs scientifiques, administratifs et opérationnels et à améliorer constamment ses performances en matière de développement durable (écologie, social, économie, culture et climat). C’est pourquoi l’Université souhaite mener des activités de recherche sur le climat, mais aussi contribuer à la protection du climat au niveau du fonctionnement et des voyages de service. Elle s’est donc fixé pour objectif de devenir une institution climatiquement neutre dans tous les domaines sur lesquels elle exerce une influence directe.

De nombreuses émissions de gaz à effet de serre ne peuvent pas être évitées. Il n’est ainsi par exemple pas possible de renoncer à certains voyages de service en avion. Des émissions indirectes se « cachent » même dans le chauffage à distance respectueux de l’environnement par exemple. En plus de la réduction, il faut donc aussi une compensation : les émissions non évitables doivent être compensées par des mesures appropriées, c’est-à-dire compensées ailleurs. Il peut s’agir de projets de protection du climat visant à réduire les émissions dans d’autres pays ou, à titre d’exemple, de projets en lien avec la recherche de l’Université de Berne visant à réduire ou à absorber les émissions de gaz à effet de serre. Pour le climat, l’endroit où les émissions sont réduites compte peu.

La réduction prime. L'Université de Berne souhaite contribuer à la protection du climat à la hauteur des émissions qui ne peuvent pas ou encore être réduits. Elle peut le fair en achetant des certificats de compensation afin de compenser les émissions inévitables au moyen de mesures appropriées prises ailleurs.

Outre la compensation classique par le biais de certificats de compensation, l’Université souhaite appliquer un paquet de mesures permettant d’apporter une contribution à la protection du climat à la hauteur des émissions inévitables, prioritairement en interne. Un relevé purement quantitatif dans le bilan des gaz à effet de serre n’est que partiellement possible pour ce qui concerne les approches alternatives à la compensation classique. Outre cette dernière, les développements actuels sont observés et pris en compte de façon appropriée. À long terme, l’objectif est de mettre en place un paquet de mesures comprenant aussi bien l’achat de certificats de compensation que d’autres mesures alternatives.

Pour les projets de compensation, l’Université s’appuie sur les dispositions relatives à la compensation des émissions à l’étranger de l’Accord de Paris et/ou sur les anciens principes de la CCNUCC (Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques). Les projets de compensation doivent dès lors répondre au minimum aux critères suivants :

  1. La mesure doit être quantifiable, c’est-à-dire qu’elle entraîne une réduction que l’on peut déterminer en termes de quantité des émissions de CO2 (ou un équivalent CO2 CO2 eq).
  2. La mesure doit être additionnable, c’est-à-dire qu’elle n’est mise en œuvre que dans le but d’obtenir une action pour la protection du climat. Elle ne serait pas mise en œuvre sans ce but de compensation.
  3. La permanence est assurée, ce qui signifie que la réduction effective du CO2 eq est durable.
  4. La réduction ou l’économie a déjà eu lieu, le projet est considéré ex post et non pas ex ante.
  5. Un suivi, c’est-à-dire la transparence et le contrôle par des tiers indépendants, est garanti.

Par ailleurs, l’Université de Berne se tourne vers des projets en lien avec elle (p. ex. au niveau régional ou dans la recherche).

Le bilan des gaz à effet de serre de l’Université ne se limite pas aux émissions de CO2, mais englobe toutes les émissions pertinentes : les autres gaz à effet de serre sont convertis en équivalents CO2 (CO2 eq) en fonction de leur efficacité climatique. Le bilan des gaz à effet de serre de l’Université de Berne fait état de tous les gaz à effet de serre et les exprime en équivalents CO2 (CO2 eq) sur la base de leur potentiel de gaz à effet de serre spécifique.

Le protocole internationalement reconnu Greenhouse Gas Protocol (protocole GHG) permet d’établir les bilans de gaz à effet de serre. L’Université de Berne établit son bilan des gaz à effet de serre en se basant sur le protocole GHG depuis 2019.

Rapports sur les gaz à effet de serre de l'Université de Berne

Au début, quatre phases ont été définies. Elles suivent l’idée selon laquelle il faut d’abord établir un bilan des gaz à effet de serre avant de dresser un état des lieux. Cet état des lieux permet ensuite d’identifier les potentiels de réduction, de développer des mesures de réduction et d’apporter une contribution à la protection du climat à la hauteur des émissions restantes. Dès le départ, ces thématiques ont été abordées en parallèle, les phases ne se suivant donc pas, mais ayant lieu en même temps. Des bilans des gaz à effet de serre sont établis chaque année, et leur potentiel de limitation et de réduction est régulièrement contrôlé.

Pour en savoir plus sur les mesures de réduction, cliquez ici.

Pour atteindre la neutralité climatique, nous devons toutes et tous participer. Nous devons nous demander si les activités que nous avons l’habitude de mener et si nos processus bien rodés génèrent des émissions de gaz à effet de serre et, si oui, combien et comment les réduire.

La direction générale du projet incombe au Vice-rectorat de la qualité et du développement durable. Des mesures de réduction sont élaborées en collaboration avec les départements et les facultés concernés et leur mise en œuvre est accompagnée.

Les projets de protection du climat appropriés sont sélectionnés par appel d’offres ou, par exemple, à la suite d’un concours d’idées interne.

Pour toute question, veuillez vous adresser à l’équipe du Vice-rectorat de la qualité et du développement durable :

nachhaltigkeit.qualitaet@unibe.ch

Pour en savoir plus sur les contributions à la protection du climat, cliquez ici.